>Au bout de la rue du 27 juin, monter les escaliers sur votre gauche, puis traversez la place des Maréchaux jusqu’au lycée Félix-Faure.
*Parcours rédigés par le service Ville d'art et d'histoire de la Ville.
Moyen Âge au 20e siècle, l’enseignement est très présent à Beauvais accueillant des élèves illustres dont Jean Racine et Félix Faure. La ville possède encore des lycées à l’architecture monumentale, des « palais scolaires », reflet des importants débats sur l’instruction publique à la fin du 19e siècle.
Ces quatre statues monumentales représentant les maréchaux Juin, De Lattre de Tassigny, Koening et Leclerc de Hautecloque commémorent les commandants des forces armées de la Seconde Guerre mondiale. Ce monument du sculpteur Charles Correia était prévu pour les Invalides à Paris.
Sur votre gauche, observez les maisons qui bordent le boulevard. Édifiées au début du 20e siècle, elles sont ornées de céramiques architecturales, tradition du Beauvaisis, réalisées par la manufacture Gréber.
Cette rue a été créée après la Seconde Guerre mondiale lors de la reconstruction de la ville pour créer une perspective sur la cathédrale.
Vincent de Beauvais est un moine du 13e siècle, auteur d’une encyclopédie compilant les connaissances du Moyen Âge, il a appartenu au couvent des dominicains de Beauvais.
Ce lieu d’enseignement accueille dès le 17e siècle des sœurs pour y élever, instruire et catéchiser les jeunes filles pauvres. Devenu aujourd’hui un édifice public, cet ancien couvent reste un établissement scolaire.
Malgré son nom, aucune halle n’est présente sur la place qui accueille pourtant le marché deux fois par semaine. Dans les années 1940, il était prévu de reconstruire des halles, comme c’était le cas avant la Seconde Guerre mondiale. Le projet n’a pu être achevé dans l’immédiat après-guerre.
Les maisons de la rue sont parmi les plus anciennes de la ville. Les n°13, 15, 17, 19 et 21 datent du 16e siècle et une large frise décorative court sous le toit du n°19.
Siège de l’archiconfrérie de saint Joseph depuis 1859, cette chapelle néo-gothique présente un décor en lien avec sa fonction, saint Joseph dominant la façade tandis que la Sainte Famille entourée d’anges est représentée au-dessus du portail.
À la fin du 19e siècle, la gare devient la principale entrée de la ville pour les touristes en villégiature. Ils découvrent dès la sortie du train une ville nouvellement aménagée avec le square qui fait face à la gare et les boulevards plantés d’arbres qui encerclent le centre-ville, lieu de promenades dominicales.